Les discussion autour du plan de fiabilisation du DPE entamé par le ministère en charge du développement durable avance.
Le Spidibat n'y est pas invité, et n'est pas consulté.
Pour ceux qui adhèrent à des fédérations qui participent à ces travaux n'hésitez par à prendre connaissance du document ci joint (je suppose que vos fédérations n'ont pas pris la peine de vous informer des points qu'il contient) et faites leur part de vous remarques et suggestions.
Pour ma part, je me pose quelques questions:
- Le document prévoit actuellement deux niveaux de certification, en distinguant le cas des chauffages individuels de logement (méthode 3CL) du cas des chauffages collectifs et bâtiment tertiaires (facture). En lisant dans un ordre croissant de compétence dans la présentation qui en est faite diapo 18, il semble que l'on marche à l'envers, si la méthode pour les bâtiments tertiaires et chauffages collectifs reste une méthode "sur facture".
- Le document prévoit , en plus de la certification, et de la re-certification qui demeurent obligatoires, une formation spécifique. C'est une peu ceinture ET bretelles.
Sauf qu'une analyse rapide sur l'origine des problèmes, aurait vite révélé, qu'en plus de là de la compétence des opérateurs, c'est aussi et surtout le temps excessivement faible passé sur site (lorsque les ODI s'y rendent) qui est à l'origine des approximations actuelles du DPE, et le manque d'honnêteté de certaines structures. Une des informations pertinente à rajouter dans le rapport est donc le temps de présence sur place de l'ODI, et elle ne semble pas prévue.
Bref, c'est mettre ceinture et bretelles sur un pantalon qui est déchiré.
Mais cela permettra de vendre des formations, qui resteront théoriques, données souvent par des formateurs qui n'y connaissent pas grand choses à la pratique du diagnostic immobilier sur les immeubles existants, et par des organismes de formation "associés" aux certificateurs.
Bref l'analyse oublie que presque tous ont déjà suivi une formation et passé une certification qui justement fait la preuve de son insuffisance. La question demeure donc "comment fiabiliser la certification et la formation ?".
Autrement pas mal de bonnes idées, dont il faudrait faire attention que leur application ne soit pas dévoyées, de sortes que seuls les contraintes pèse sur les ODI les plus sérieux.
Car aujourd'hui, ne nous y trompons pas, les ODI les plus sérieux ne rendent pas des DPE de complaisance. Et c'est bien là, sur l'honnêteté que le bas blesse.
Or ce qui est prévu sur le sujet et encore très insuffisant (une opération coup de poing de la DGCCRF, qui n'a plus de moyens) et non pérenne dans le temps.
Le Spidibat n'y est pas invité, et n'est pas consulté.
Pour ceux qui adhèrent à des fédérations qui participent à ces travaux n'hésitez par à prendre connaissance du document ci joint (je suppose que vos fédérations n'ont pas pris la peine de vous informer des points qu'il contient) et faites leur part de vous remarques et suggestions.
Pour ma part, je me pose quelques questions:
- Le document prévoit actuellement deux niveaux de certification, en distinguant le cas des chauffages individuels de logement (méthode 3CL) du cas des chauffages collectifs et bâtiment tertiaires (facture). En lisant dans un ordre croissant de compétence dans la présentation qui en est faite diapo 18, il semble que l'on marche à l'envers, si la méthode pour les bâtiments tertiaires et chauffages collectifs reste une méthode "sur facture".
- Le document prévoit , en plus de la certification, et de la re-certification qui demeurent obligatoires, une formation spécifique. C'est une peu ceinture ET bretelles.
Sauf qu'une analyse rapide sur l'origine des problèmes, aurait vite révélé, qu'en plus de là de la compétence des opérateurs, c'est aussi et surtout le temps excessivement faible passé sur site (lorsque les ODI s'y rendent) qui est à l'origine des approximations actuelles du DPE, et le manque d'honnêteté de certaines structures. Une des informations pertinente à rajouter dans le rapport est donc le temps de présence sur place de l'ODI, et elle ne semble pas prévue.
Bref, c'est mettre ceinture et bretelles sur un pantalon qui est déchiré.
Mais cela permettra de vendre des formations, qui resteront théoriques, données souvent par des formateurs qui n'y connaissent pas grand choses à la pratique du diagnostic immobilier sur les immeubles existants, et par des organismes de formation "associés" aux certificateurs.
Bref l'analyse oublie que presque tous ont déjà suivi une formation et passé une certification qui justement fait la preuve de son insuffisance. La question demeure donc "comment fiabiliser la certification et la formation ?".
Autrement pas mal de bonnes idées, dont il faudrait faire attention que leur application ne soit pas dévoyées, de sortes que seuls les contraintes pèse sur les ODI les plus sérieux.
Car aujourd'hui, ne nous y trompons pas, les ODI les plus sérieux ne rendent pas des DPE de complaisance. Et c'est bien là, sur l'honnêteté que le bas blesse.
Or ce qui est prévu sur le sujet et encore très insuffisant (une opération coup de poing de la DGCCRF, qui n'a plus de moyens) et non pérenne dans le temps.
- Fichiers joints
- Plan de fiabilisation DPE_envoi 9.03.2011.ppt
- Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints.
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